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BTI 2021 -Togo Country Report [author's version]

Kohnert, Dirk (2020): BTI 2021 -Togo Country Report [author's version]. Forthcoming in: Bertelsmann Foundation’s Transformation Index (BTI) 2022 No. 2022 (2022): pp. 1-62.

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Abstract

ABSTRACT & RÉSUMÉ : The Gnassingbé clan has ruled the country since 1967. The demand for political alternance, initiated by institutional and electoral reforms, constituted the major contentious issue between the government and the challengers of the Gnassingbé regime throughout the survey period. The legislative elections of 20 December 2018, boycotted by the major opposition parties, resulted in an easy victory of the ruling party. The first local elections since more than 30 years took finally place on 30 June 2019 and resulted in the victory of the ruling party. Shortly afterwards, in February 2020, the President won also the disputed presidential elections and even consolidated his power, assisted by the loyal army and security services. The outbreak of the Corona epidemic in Togo in April and the subsequent economic recession may have contributed to limit popular protest against the Gnassingbé regime. The human rights record of the government has improved but remains poor. Despite undeniable improvements to the framework and appearance of the regime's key institutions during the review period, democracy remains far from complete. However, the international community, notably Togo’s African peers, the AU and ECOWAS, followed a ‘laissez-faire’ approach in the interests of regional stability and their national interests in dealing with Togo. Economic growth remained stable at about 5% per annum (before Corona). Public investment in infrastructure and increases in agricultural productivity, notably of export crops, had been the key drivers of economic growth. However, growth remains vulnerable to external shocks and the climate and has not been inclusive. Positive growth was overshadowed by increasing inter-personal and regional inequality as well as an increase in extreme poverty. Moreover, money-laundering, illegal money transfers and trafficking grew alarmingly. The business climate improved considerably nevertheless. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Résumé : Le clan Gnassingbé dirige le pays depuis 1967. La revendication d'alternance politique, initiée par des réformes institutionnelles et électorales, a constitué le principal litige entre le gouvernement et les challengers du régime Gnassingbé tout au long de la période d'enquête. Les élections législatives du 20 décembre 2018, boycottées par les principaux partis d'opposition, se sont soldées par une victoire facile du parti au pouvoir. Les premières élections locales depuis plus de 30 ans ont finalement eu lieu le 30 juin 2019 et ont abouti à la victoire du parti au pouvoir. Peu de temps après, en février 2020, le président a remporté également les élections présidentielles contestées. Par cela il a même consolidé son pouvoir, aidé par l'armée fidèle et les services de sécurité. Le déclenchement de l'épidémie de Corona au Togo en avril 2020 et la récession économique qui a suivi, ont peut-être contribué à limiter les protestations populaires contre le régime de Gnassingbé. Le bilan du gouvernement en matière de droits humains s'est amélioré, mais reste médiocre. Malgré des améliorations indéniables du cadre et de l'apparence des principales institutions du régime pendant la période à l'examen, la démocratie reste loin d'être achevée. Cependant, la communauté internationale, notamment les pairs africains du Togo, l’UA et la CEDEAO, ont suivi une approche de « laissez-faire» dans l’intérêt de la stabilité régionale et de leurs intérêts nationaux face au Togo. La croissance économique est restée stable à environ 5 % par an (avant Corona). Les investissements publics dans les infrastructures et les augmentations de la productivité agricole, notamment des cultures d'exportation, ont été les principaux moteurs de la croissance économique. Cependant, la croissance reste vulnérable aux chocs externes et au climat, et le développement n'a pas été inclusive. La croissance positive a été éclipsée par l'augmentation des inégalités interpersonnelles et régionales ainsi que par une augmentation de l'extrême pauvreté. En outre, le blanchiment d’argent, les transferts d’argent illégaux et le trafic ont augmenté de façon alarmante. Le climat des affaires s'est néanmoins considérablement amélioré.

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